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Rencontre avec Thomas, Chef de produit chez Caperlan CarpFishing

Carpe
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L'équipe Fish and Test

Lors de notre visite, en septembre dernier, chez Caperlan, à l’occasion de l’inauguration de leur nouveau centre de conception, nous avons pris le temps de rencontrer les équipes de Caperlan, pour parler de leur métier, et plus particulièrement des experts matériels.

Vous avez déjà pu prendre connaissance de l’interview de Benoit, ingénieur responsable des moulinets, ou de Julien qui est ingénieur cannes et leurres. Aujourd’hui, nous vous proposons l’interview de Thomas, chef de produit. Il nous explique en quoi consiste son métier. Comme d’habitude, l’interview est à retrouver en format vidéo ci-dessous

L’interview de Thomas, chef de produit chez Caperlan

Arnaud : Thomas, tu es chef produit chez Caperlan Carpfishing est-ce que tu peux déjà te présenter? 

Thomas : Bien sûr Arnaud, je m’appelle Thomas, j’ai 39 ans, et comme tu le disais je suis chef de produits sur la pêche de la carpe pour Caperlan au sein de Décathlon.

D’accord et tu peux nous expliquer ton parcours chez Decathlon ? 

Ça fait 15 ans que je travaille chez Décathlon. J’ai commencé directeur en région parisienne pendant 6 ans, j’ai ensuite rejoint Caperlan en tant que directeur commercial puis merchandiser et depuis quatre ans chef de produits sur la carpe. 

Est-ce que tu peux nous parler un petit peu plus de ton métier de chef produit justement, en quoi consiste-t-il ?

En tant que chef de produit, je vais avoir la responsabilité de définir l’offre de notre catalogue pour la pêche de la carpe et aussi, du coup, le développement des produits. 

Pour ça, je suis assisté de plusieurs ingénieurs produits, de designers graphiques, ingénieurs pack etc, et je vais être en charge de lancer les projets, de définir les besoins, de les lancer auprès de mon équipe et puis de veiller à ce que tout au long du processus de développement de produits, le brief de départ soit bien respecté pour arriver à un produit qui soit utilisable sur le terrain et implantable en magasin. 

Donc si je comprends bien tous les produits dans ton périmètre sont sous ta responsabilité de la phase de la création jusqu’au lancement, voire même après ? 

Oui j’ai un peu le beau rôle (rire). Je suis la personne qui va dire ce qu’il faut faire et les ingénieurs vont être là pour mettre en œuvre les produits. Je vais avoir ce qu’on appelle un brief d’usage, que je vais définir, et mon équipe autour de moi va le transformer en brief technique qu’on va transmettre à nos fournisseurs pour arriver jusqu’au produit final. 

Et justement, quand tu fais ton brief, ça veut dire que tu as détecté un besoin ? Je suppose que tu ne te lèves pas un jour et tu te dis “Tiens, j’ai envie de faire ce produit-là”. Comment est-ce que tu définis un besoin nouveau en termes de produits auprès des pêcheurs ? 

Alors le piège c’est effectivement, comme tu disais, de faire de l’égo-conception : je fais un produit pour moi. Mon travail ne concerne pas du tout ce point-là. Le gros du travail, et ce qui est un peu mon fil rouge, mon quotidien tout au long de l’année, c’est de pouvoir être en alerte, en veille, sur ce qui se passe sur le marché de la carpe. Le besoin, je vais devoir le déceler au travers de deux aspects : un aspect externe où je vais être amené à visiter des salons, visiter des concurrents, essayer de comprendre comment ils organisent leur offre, visiter des pays avec des utilisateurs de toute l’Europe pour savoir comment ils pêchent, est-ce qu’il y a des différences d’un pays à un autre ? Je vais aussi avoir un regard sur l’interne au travers de l’offre qu’on a. Est-ce qu’ il y a des besoins qui sont manquants ? Est-ce qu’on a des produits dont on ne couvre pas l’usage et qu’on nous demande dans notre offre ? Et puis il y a aussi quels sont les avis qu’on peut avoir sur nos produits ? On a la possibilité de récolter des avis sur les fiches articles de nos produits. Et sur Fish and Test aussi. Du coup je passe beaucoup de temps à répondre, à lire, à m’inspirer, à m’imprégner des remontées qu’on nous fait : Ce produit-là, il est top pour cette raison-là, ce produit,  il est top, mais j’aimerais avoir ça… et on a la capacité de pouvoir se le noter et de s’imaginer l’évolution de l’offre actuelle vers une offre future. 

Oui c’est vraiment, comme tu disais, ne pas faire de l’égo-conception. Tu es pêcheur de carpes ? 

Oui je suis carpiste. 

Et du coup c’est toujours compliqué entre est-ce que mon besoin s’adapte au marché ? Donc tu prends vraiment tout ce qui se passe sur le marché c’est ça ? 

Exactement. 

Et après tu le retranscris ? 

Et après je vais devoir organiser auprès de l’équipe, à quel moment et quels sont les produits prioritaires qu’on doit faire.  Quels sont ceux qui répondent aussi au business model de Décathlon, ou en tout cas le fait que ça soit plutôt mass market comme produit (NDLR : Le fait que le produit corresponde au plus grand nombre), ce qu’on distribue dans plusieurs magasins. Et puis je vais garantir, avec mon équipe, le développement de ces produits. 

Et à partir du moment où tu as l’idée d’une conception jusqu’à la mise en marché du produit, je ne pense pas que ça se fasse en une semaine ? 

Non en effet. 

Tu peux nous en dire un petit peu plus sur toutes les étapes ? Tu peux nous les expliquer ? 

J’aimerais bien que ça se fasse en une semaine, mais il y a pas mal de travail. En moyenne c’est à peu près, selon la difficulté du projet, entre un an et demi et deux ans. Si on part sur une base de deux ans, on va avoir un an et demi de développement de produits et puis six mois de production. Et là-dessus je n’en parlerai pas, ce n’est pas le cœur de mon métier. Sur les un an et demi de développement de produits, la première étape c’est le lancement de projet. Ça va être de présenter ces projets-là à l’équipe et de réussir aussi à les convaincre de me suivre sur le renouvellement ou la reconception d’un produit. C’est tous des pratiquants passionnés, j’ai déjà la chance d’avoir un premier retour de mon équipe sur les projets que je veux mener au travers de ces lancements. Ensuite, comme j’en parlais tout à l’heure, au travers du lancement, j’ai un cahier des charges d’usage que je leur fournis. Ingénieur et designer vont le transformer en cahier des charges techniques, c’est-à-dire un dessin avec des données plus techniques comme le poids, le dimensionnement, la taille, et ils vont le fournir au fournisseur qui va nous envoyer des premiers prototypes, qu’on va débriefer ensemble : est-ce qu’ils correspondent à ce qu’on a demandé ? Est-ce qu’ils commencent déjà à fonctionner ? Est-ce qu’ on a des modifications à apporter ? Et on rentre dans un cycle de va-et-vient avec le fournisseur, où on va débriefer ces protos, redemander un nouveau proto, le recevoir, le redébriefer. Puis on va petit à petit aussi intégrer les tests qu’on peut faire. C’est une très grosse partie de notre métier qui prend le plus de temps. Quand on arrive à un prototype qui nous semble fonctionnel en usage, on va le tester en labo et sur le terrain. En labo c’est la responsabilité des ingénieurs qui vont faire des tests, par exemple sur un fil, un test de résistance, un test d’abrasion, etc. On a des machines pour ça. Et puis sur le terrain on a une équipe d’ambassadeurs, et ça, c’est ma responsabilité de pouvoir leur fournir les produits et de récolter leur feedback. En fonction de ça, on sait si le produit va convenir à ce qu’on avait écrit dès le départ ou si on doit encore l’améliorer et apporter des modifications. 

Et vous faites toujours un peu le pendant, qu’on fait aussi nous chez Fish and Test, quand on teste des produits de manière scientifique, entre les données scientifiques d’une part et les données d’usage terrain qui parfois ne sont pas forcément corrélées ?

Ça nous permet de réagir. Par exemple, on est en train de développer de nouvelles gammes de fils que vous découvrirez courant 2023 . On a eu la capacité de benchmarker le marché et d’avoir des données labo et scientifiques sur tous les fils du marché, sur certaines caractéristiques. On a pu positionner le prototype qu’on avait reçu en fonction de ça et savoir si ça correspondait à ce qu’on désirait, ce qu’on voulait. Ensuite, quand on le met entre les mains de nos utilisateurs, on a la capacité de rebondir sur leurs avis ou, quand ils nous posent des questions, de rebondir à travers ces données labo qu’on a pu avoir : Par exemple, si un de nos ambassadeurs nous dit “J’ai senti que l’élasticité était trop importante ou trop faible”. Ok, est-ce que tu as un fil référent que tu as déjà utilisé qui te semble très bon sur cette donnée-là ? Avec ça, on peut se situer et se comparer pour suivre le développement. Donc on fait toujours du lien entre le terrain et le labo. 

Le terrain, c’est très compliqué, pendant ses heures de travail d’aller pêcher pour tester du matériel, ce n’est jamais facile (rire) 

Oui, alors on a des plages, on s’organise effectivement pour aller pêcher et pouvoir tester nos produits directement. C’est aussi pour ça que j’ai une équipe d’ambassadeurs. C’est principalement des personnes que tu retrouves en magasin, que tu retrouves dans les Xtrem sessions en vidéos, et qui participent aussi au développement des produits et qui passent beaucoup de temps, plus de temps que moi en tout cas, au bord de l’eau. 

Je pense qu’il n’y a pas mieux que toi pour nous parler des différentes gammes de produits chez Caperlan. Tu peux nous en parler, nous dire pour quel pêcheur elle s’oriente, qu’on puisse en savoir un peu plus ? 

On a organisé trois niveaux de gamme qu’on retrouve sur les produits. Le niveau 100, le niveau 500 et le niveau 900. Pour t’expliquer un petit peu plus, ça correspond à une fréquence d’utilisation. On a décidé de se dire : c’est plus important d’utiliser la fréquence d’utilisation que le niveau. On avait, avant, une organisation par niveau : débutant, confirmé et expert et ça ne correspondaient pas trop à ce que pouvaient nous raconter nos utilisateurs. Ils sont plus à même de nous dire : je pêche une fois par mois, je pêche une fois par semaine ou je pêche une fois tous les deux jours et ça correspond beaucoup plus à ce niveau-là. En plus, comparé à d’autres sports comme le tennis ou le golf, dans la pêche, il n’y a pas de classement donc le niveau était difficile à appréhender, alors que la fréquence de pêche est invariable. C’est intéressant aussi pour nous parce qu’on va organiser notre offre de produits par rapport à cette fréquence. Niveau 100 c’est plutôt de l’occasionnel, le niveau 500 c’est un utilisateur régulier et le niveau 900 c’est un utilisateur intensif. C’est intéressant parce que dans le développement de produits on va devoir faire correspondre par rapport à cette fréquence de pratique. Le niveau 900  va plus d’une fois par semaine à la pêche dans l’année et donc le produit doit répondre en termes de résistance à cette fréquence d’utilisation. 

On en parlait avec Julien précédemment, qui nous disait que dans une canne de niveau 100, celle-ci serait certainement plus tolérante, plus souple et donc encaisserait mieux les rushs des poissons pour limiter les décroches. Je suppose qu’en fait toute la réflexion des produits qui sont répartis en gamme 100, 500, 900 fonctionne comme ça ?

Effectivement sur les cannes on a une organisation en 100, 500, 900 et la canne 100 pour le pêcheur occasionnel va s’adapter aussi, entre guillemets, à cet utilisateur-là, qui a besoin d’aide quand il est face à un poisson par exemple. Donc c’est une canne qui est beaucoup plus souple que la 500 ou que la 900. 

Ok et on va rentrer un petit peu plus dans le détail maintenant d’un produit. Je crois que c’est un produit qui est sous ta responsabilité, c’est le bedchair Morphoz qui est sorti il n’y a pas si longtemps. Tu peux nous en dire un peu plus ? Le Morphoz, il avait une première génération qui a duré plusieurs années et là d’un seul coup il y a un nouveau produit qui est sorti. Pourquoi ? 

C’est un exemple qui est intéressant. On a renouvelé toute l’offre de nos bedchairs et on les a implantés l’année dernière. Le morphoz en faisait partie, mais c’est celui qui a eu le plus de résonance à l’implantation et quand les pêcheurs ont pu le découvrir. La difficulté, dans mon métier et pour Décathlon en général, est pour nous de mettre le plus de valeur dans un produit, qu’on va chercher à avoir le moins cher possible. Le prix est fixé dès le départ, et on va faire en sorte de le garantir tout au long du projet. Concernant le morphoz, c’est un bedchair où on est parti d’un avantage produit, qui était le plus important pour nous, qui était le confort de couchage. On le retrouvait dans les avis, on le retrouvait dans les retours et on a voulu mettre encore plus de valeurs dans le confort de couchage. Le confort de couchage déjà au niveau de la structure : on est venu l’élargir. Puis le confort de couchage au niveau de la hauteur : quand tu es assis, on a donc agrandi les pieds. Je suis grand et c’est du confort d’avoir une hauteur de pieds élevée. Et puis le matelas : la qualité de la mousse, la densité de la mousse. Enfin, on est venu rajouter un élément qui était important, et qui se basait sur l’ancien qu’on trouvait trop lourd, on a également travaillé la légèreté. Quand tu prends le morphoz aujourd’hui,  tu te dis “waouh” tu as cet effet parce que par rapport à sa taille il est hyper léger, parce qu’on a utilisé du magnésium et de l’aluminium plutôt que de l’acier ou juste de l’aluminium dans sa structure. Cela lui confère un poids qui est hyper léger et surtout, dans l’expérience client, quand tu te couches dedans tu dors vraiment comme un bébé. Il est vraiment plébiscité aujourd’hui sur le marché. 

Tu me disais il y a quelques instants que pour l’alléger vous avez pris tel type de matériaux qui, je suppose, coute moins cher que le 100% aluminium. Pour autant, pour qu’il soit haut de gamme, il faut qu’il soit résistant. Donc à quel moment vous dites : ok il faut qu’on arrive à trouver le bon rapport entre un produit où on va dormir comme un bébé dedans, mais qui soit résistant, haut de gamme à un juste prix ? 

Je t’en parlais tout à l’heure, moi je fixe le prix dès le lancement du projet. On a une cible déjà qu’on doit garantir et qui va nous animer tout le long. On ne se dit pas je veux tel produit, je veux ça, ça et ça comme caractéristiques et à la fin on voit combien ça coute et on met un prix de vente. Moi, mon prix de vente est fixé dès le début et il va nous challenger pendant les 1 an et demi de la conception. Comment s’y prend-on ? Concrètement, on est aidé par des équipes de production qui sont implantées chez nos fournisseurs, qui travaillent pour Décathlon et qui sont là pour référencer les matériaux aux meilleurs prix. Donc déjà, on va bénéficier de ce travail-là. Ensuite, quand le fournisseur nous envoie des prototypes, on reçoit le détail, l’éclaté du coût du produit et on va l’analyser, le challenger et on va se poser des questions : qu’est-ce qui nous coute très cher ? Est-ce qu’on en a besoin ou pas réellement ? Et qu’est-ce qu’on pourrait mettre à la place ? Par exemple, sur le morphoz, on a eu aussi des renoncements au cours du projet et c’est ce compromis qu’on peut trouver entre les renoncements qui ne nous semblent pas prioritaires ou superflus, et vraiment ce qui va nous permettre de nous concentrer sur le confort de couchage, qui va apporter une expérience dingue à l’utilisateur et sur lequel on ne veut pas renoncer. On fait ce travail d’analyse de coûts sur tout le produit pour pouvoir jongler, s’adapter et avoir le produit au meilleur prix. 

Un autre produit qui a plutôt fait du bruit à sa sortie, le social biwy. C’est une vraie nouveauté dans votre gamme, car des biwis en forme de cook house, ça n’existait pas. Tu peux nous en parler ?

Tu vois quand on parlait tout à l’heure du besoin. C’est un produit qu’on n’avait pas dans notre offre comme tu le disais et on me le demandait. J’avais par exemple un pays de l’Est qui me demandait d’avoir un abri où on peut se réunir et qui nous protège des insectes. C’est les pays où il y a le Danube qui passe, il y a beaucoup de moustiques, et c’était un besoin qui était très fort. Donc depuis très longtemps on l’avait inscrit dans nos projets et il est sorti l’année dernière en deux tailles : il y a un modèle L et un modèle XL qui est uniquement disponible sur le web pour celui-ci.

C’est un abri où on voulait quelque chose pour pouvoir se réunir, mais qui puisse aussi apporter du confort : se tenir debout, on voit qu’on a une hauteur où on peut se tenir debout à l’intérieur. On ne l’a pas conçu obligatoirement pour pouvoir dormir à l’intérieur, on l’a plutôt conçu pour se dire :  j’ai un Brolly où j’ai un biwy à côté, je suis avec un ami où je suis même tout seul et je veux avoir un peu plus de confort, j’ouvre mon social biwy et je peux passer la journée à l’intérieur. Je vais être protégé de la pluie, du soleil. Je vais être protégé des moustiques à la tombée de la nuit et puis surtout, là où il a fait son côté wahou, c’est qu’on a un concept d’ouverture et de fermeture qui est ultra rapide. En 30 secondes, on peut le déplier ou le ranger et ça, c’est un gain de temps au bord de l’eau qui est hyper satisfaisant. 

Tu ne nous as pas précisé, mais tu nous parlais des pays de l’Est. En fait tu es chef produit pour Caperlan Carpfishirng dans le monde entier ?

Oui mon territoire c’est le monde. Après on a un marché qui est principalement sur une pratique européenne, mais effectivement on est présent dans 30 pays aujourd’hui dans le monde. 

Et tu as des produits que tu fais exclusivement pour un marché ou pour un pays ? Par exemple un produit qui va sortir en France, mais qui ne sortira pas forcément dans un autre pays ? 

On pourrait le faire. Il y a d’autres sports de Décathlon qui le font pour des raisons particulières. Nous on ne le fait pas, parce qu’aujourd’hui par exemple le social biwy qui m’est demandé, donc là en l’occurrence c’était la Roumanie qui me le demandait fortement, on s’est rendu compte qu’il convenait aussi aux autres pays et qu’il apportait de la richesse dans notre offre donc c’est top. Aujourd’hui les pays qui veulent développer, qui ont un besoin très précis, vont plutôt développer en local leur offre.

Merci de nous avoir expliqué tout cela. Est-ce que tu peux nous dire un petit mot sur les nouveautés 2023 ? (NDLR : L’interview a été enregistré en Septembre 2022)

2023 voire 2024. Et on a des surprises. On a le PVA qui est disponible depuis début 2023. On a les Brolly qui vont arriver. On a un Broly 900 qui est arrivé depuis Noël.  On aura le 500 qui arrivera aussi courant 2023. On a du fil, je t’en parlais tout à l’heure, actuellement en tests. Il y a du fil 100 qui arrive, du fil 500 et un fil 900 qui est actuellement sur les tests d’usage, mais qui est déjà top et qui fait l’unanimité auprès de tout le monde. On a une gamme de Bagageries beaucoup plus large que ce qu’on a actuellement qui va aussi s’implanter en 2023 et on a des projets pour 2024. On a des projets un peu plus surprises qui vont arriver, la bedbox qu’on va refaire et qui va s’ouvrir en 30 secondes aussi. On a déjà des protos, ça va être rentré en test d’usage. Et on a le Biwy Panoramax qu’on va refaire. On est déjà dessus, on a des structures, des squelettes du projet qui arrivent. 

Merci pour ces petites informations indiscrètes en avant-première. On a hâte de tester toutes ces nouveautés : le fameux fil 900, on a les machines donc on verra s’il répond à toutes ses promesses. 

On pourra comparer nos tests. 

On pourra comparer nos tests, sans problème. Thomas, je te remercie pour cette interview.

Merci, on se dit à très vite. 

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